Les anatidés
LES CANARDS DE SURFACE
Ils affectionnent l'eau peu profonde, où ils se nourrissent en barbotant, en surface, ou plongeant à mi-corps, la queue en l'air. Posés, ils sont plus haut sur l'eau que les plongeurs.
Le décollage d'un bond hors de l'eau est vertical et puissant; la pose peut être aussi directe.
Les battements d'ailes sont rapides et de grande amplitude, avec un miroir d'aile
souvent visible.Bien adaptés à la marche, ils apprécient aussi
bien les cultures que les pâtures pour se nourrir.
Le colvert, la sarcelle d'hiver, la sercelle d'été, le chipeau, le siffleur, le souchet et
le pilet sont les 7 canards de surface chassable en France.
LES CANARDS PLONGEURS
Amateurs de grands et profonds plan d'eau, ils fréquentent aussi le littoral.Corps enfoncé
dans l'eau, ils plongent, pour se nourrir, à grande profondeur.
L'envol laborieux est précédé d'une course sur l'eau.
Au vol, la silhouette est ramassée, les battements d'ailes rapides, de petite amplitude,
au sifflement caractéristique.Le miroir des ailes est discret. La pose est précédée
d'une glissade en surface. A terre, les pattes très en arrière
du corps expliquent leur marche maladroite.
Le milouin, le morillon, le milouinan, la nette rousse, le garrot à oeil d'or, l'eider à duvet (moratoire de 5 ans), l' harelde de miquelon, la macreuse noire et la macreuse brune sont les principaux rencontrés et chassable chez nous.
LES OIES
Les oies restent pour nombre de sauvaginier, le gibier le plus convoité, le plus éspéré. Grégaires, bruyantes, organisées et méfiantes, elles tombent rarement dans les blettes du sauvaginier. Grands migrateurs, les voliers de plusieurs dizaines, voire centaines d'individus, nous survolent en formation triangulaire, mais aussi en ligne plus ou moins ondulante et désordonnée. Nicheuses des zones les plus septentrionales ( Scandinavie, Sibérie)
elles apparaissent souvent dès septembre.
Herbivores, elles se nourrissent de jour dans les champs et les prairie. Pour leur repos nocturne, elles gagnent les grands espaces marins ou lacustres. Les hivers doux, une grande partie des effectifs stationnent volontiers en Europe du Nord et c'est seulement sur
un coup de froid violent qu'ils prennent le chemin du Sud.
Plusieurs oies se rencontrent en France :
- L' oie cendrée. La plus commune, la plus grosse (mâle 3.5 kg)
grise, bec orange, pattes roses, cancannements comme l'oie domestique.
-L'oie des moissons. Légèrement plus petite (mâle 3kg) bec et patte jaune orange. La tête et le cou sont assez sombres.La voix plutôt discrète.
- L'oie rieuse. Plus petite (mâle 2.5 kg) bec rose surmonté d'un front blanc ( chez l'adulte seulement). Bec rose et patte orange. Dessous fortement barré de noir (adulte),
cris aigües genre jacassement.
Trois autres espéces sont protégées : les bernaches cravants,
nonnettes et du canada.
LES RALLIDES
Moins nobles que beaucoup, la poule d'eau, la foulque et le râle d'eau, représentent de bien piètres coups de fusil et de mauvais rotis. Ils sont chassables tous les trois.
Crédit photo Marc Dalery
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